Ghost of Tsushima 2 est bien une réalité et il s’est enfin annoncé au grand jour. Malgré l’enthousiasme de certains, les membres les plus toxiques de la communauté s’en donnent déjà à cœur joie.
C’était une annonce particulièrement attendue et Sony n’a pas déçu. Sucker Punch a révélé le fruit de son travail au grand jour avec un premier trailer magnifique, qui laissait entrevoir quelques nouveautés alléchantes. Ce Ghost of Tsushima 2 devrait pousser le dépaysement toujours plus loin en se permettant même des distances d'affichage accrues, des mouvements plus réalistes du vent et même des aurores boréales. Le studio de Bellevue promet déjà de nettes améliorations de gameplay, des mécaniques inédites et de nouvelles armes pour occire ses ennemis. La hype est à sa comble pour les fans du jeu et pourtant il n’aura fallu que quelques heures aux joueurs les plus toxiques pour gâcher la fête.
Ghost of Tsushima 2 visé par une importante vague de haine
Le dernier State of Play s’est conclu avec une surprise de taille. Alors que l’on s’attendait à une mise en avant de Death Stranding 2, Sony a pris tout le monde de court. Finies les rumeurs, Ghost of Tsushima 2 est bien une réalité. Ce second épisode nous emmènera dans la sublime région du mont Yôtei, au nord du Japon. Malgré la fin ouverte du premier jeu, Jin Sakai cédera sa place à un nouveau Fantôme, qui se conjugue cette fois au féminin. 300 ans plus tard, Atsu de son nom devra se battre pour sa survie et sa liberté, comme son homologue. C’est une triste norme désormais, les comportements ô combien toxiques ne se sont pas fait attendre et c’est l’interprète de cette nouvelle héroïne, Erika Ishii, qui en fait les frais.
Rapidement, certains joueurs se sont mis à accuser Ghost of Tsushima 2 d’être « une propagande féministe » et d’être « woke », simplement parce que ce second épisode met en scène une femme. « Cette suite est portée par une guerrière samouraï japonaise, parce qu’évidemment, ils ne s'arrêteront pas tant que toutes les franchises basées sur la masculinité ne seront pas remplacées par des femmes », peut-on par exemple lire de la part de l’un des instigateurs de cette fausse polémique. Autre reproche, Atsu n'est pas assez jolie à leur yeux, eux qui préfèrent se délecter de plastique d'Eve dans Stellar Blade.
Des menaces de mort et des appels à la violence
Un torrent de haine et à un appel à la violence ont immédiatement été déversés sur l’acteur.ice chargé.e de donner vie à Atsu, pour la simple raison qu’iel est non binaire et ouvertement queer. Les commentaires haineux, et franchement à vomir, sur son genre, sa sexualité et même son physique se multiplient, les plus virulents appelant même à son meurtre et « celui de sa communauté ». On vous les épargne tant ils sont tout simplement dégueulasses. Shawn Layden, ancien président de SIE, a d'ailleurs répondu au message cité dans cet article. « C'est un jeu. Un divertissement. Une histoire à laquelle une équipe de créateurs croit. Ils veulent la réaliser. C'est un jeu. Si vous ne l'aimez pas, ne l'achetez pas. En fait, pourquoi ne pas créer vous-même le jeu que vous voulez ? », a-t-il alors calmement écrit.
Ce n’est malheureusement pas la première affaire du genre et sans doute pas la dernière. Baldur’s Gate 3, Alan Wake 2, Assassin’s Creed Shadows, Horizon Forbidden West Burning Shores, God of War Ragnarok ou encore The Last of Us 2 en sont d’ailleurs la preuve. Le déversement de haine était tel que Laura Bailey, qui interprète Abby, a même reçu des menaces de mort pour son nouveau-né. Des comportements effarants qui vont même au-delà du jeu vidéo. Les comptes officiels de Star Wars avaient par exemple dû prendre la parole à plusieurs reprises contre la vague de haine dont les acteurs et les équipes étaient victimes à la sortie de la série Acolyte.
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